Étiquette : Techno Parade
Paris, Ville Lumière…
Paris, Ville Lumière…
Il n’en faut pas plus que cela au photographe, la lumière !
Mais Paris, c’est aussi la vie ! Les gens qui vaquent à leurs occupations, souvent au rythme effréné de la ville, souvent au rythme d’un flot de Seine. Et cette fièvre urbaine poursuit son chemin, faisant de chaque instant présent un instant passé. Un passé que la mémoire collective finit même par oublier au présent.
De ce flot gestuel nait l’envie de regarder l’autre, de garder une trace de cette vie urbaine qui nous entoure, en devenant ainsi un passager-observateur qui décompose le geste humain, mettant en lumière ce qui était auparavant obscur, captant cet instant de lumière en une image cérébrale à coucher sur le papier.
Ainsi est né le Collectif Regards Parisiens, d’une passion de la photographie, d’une passion de la vie, d’une passion de l’humain, et de l’envie de partager,
comme d’autres noms illustres de la photographie humaniste à Paris, ces anodines tranches de vie qui font une mémoire collective.
Paris, Ville Lumière…
Instants de Paris
INSTANTS DE PARIS
Redigée par Helder Vinagre le 1/11/2011 à 22:51
Lorsque l’on regarde une photographie de Helder Vinagre, on pense immanquablement à celles d’Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Willy Ronis, Brassaï ou Boubat, à ce que l’on qualifiera par la suite de « photographie humaniste ».
Il revendique lui-même cette filiation, cette vision lyrique et universelle de l’homme qui est si présente dans l’oeuvre de ses aînés. Toutefois, si l’ensemble de ses réalisations, dont cet ouvrage ne donne qu’un aperçu, atteste de cette continuité d’esprit, il se démarque par une approche manifestement personnelle.
Helder Vinagre donne à l’acte photographique une dimension qui n’est pas une simple actualisation de la photographie de rue telle qu’elle fut pratiquée. Sa démarche est d’abord singulière face au paradoxe qu’il y a dans la société contemporaine, celle de la consommation d’image et qui prône le « droit à l’image ». Comme l’écrit Philippe Valldemosa : «Aujourd’hui le photographe humaniste ne peut plus travailler comme d’autres l’ont fait. Il est en permanence menacé par le droit à l’image». Alors que l’instantané devient «photo volée», Helder Vinagre se distingue en cela qu’il donne plus qu’il ne prend. Prend-t-il même un cliché comme le ferait un adepte de la « street photography » ? Nous dirions plutôt qu’il fait une image, qu’il donne à voir ce que nous ne savons pas voir ou plus voir. De cet environnement qui est le sien, ces quartiers de Paris auquel il est si attaché, il donne une vision de la banalité qui se change en esthétique du quotidien. Pour reprendre les mots de Philippe Valldemosa : «Il ne s’agit pas de voler mais de retenir une lumière, un regard, un geste, une émotion.»
C’est ainsi que par le choix des situations et des cadrages, l’image acquiert une dimension humaine et touche. Le photographe instaure une relation de proximité physique à la prise de vue n’hésitant pas à approcher son sujet jusqu’à engager parfois le dialogue. Le parisien pressé peut enfin arrêter sa course un instant comme nous arrêtons ensuite nos regards sur ces tirages en noir et blanc qui sont aussi sa marque. Il donne une couleur au gris urbain tant les tonalités parviennent à donner vie à l’image. L’espace se révèle dans toutes ses dimensions et Paris nous livre son charme intemporel. Il se définit lui-même comme « arpenteur de rue ». Nous ajouterons que Helder Vinagre tient une place d’importance entre « photographie humaniste » et « street photography », qu’il est avant tout un photographe authentique, généreux et talentueux.
Loïc Guston
(Professeur d’Arts Plastiques, formateur en Histoire des Arts)
Photographies d’hier et d’aujourd’hui
PHOTOGRAPHIES D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
Redigée par Patrick Plazzi le 1/11/2011 à 22:56
Deux passions, la photographie et Paris m’ont amenés à faire ce livre.
Des circonstances aussi.
J’ai toujours aimé les images, qu’elles soient fixes ou mouvantes, les faits ont voulu que je me dirige très jeune vers la photographie. Trois années d’études à l’école des Gobelins, m’ont permis d’avoir une base technique solide. La suite est une carrière professionnelle dans les grands laboratoires Parisiens. Toujours du coté « chambre noir », je travaille sur les images de grands photographes.
Le virage numérique me permet de me perfectionner dans la retouche et le photomontage. Je commence aussi à produire mes propres photographies.
Paris la ville où je suis né et où je travaille devient rapidement le centre de mes balades photographiques. Les statues, les monuments, voilà mes premières cibles.
Un tournant important survient grâce à internet et au site fousdereflex.com.
Le partage et la rencontre avec des photographes qui n’ont d’amateurs que le nom m’a permis de progresser et d’oser des choses que je ne faisais pas.
L’acquisition de boitiers de meilleurs qualités, d’optiques et de matériel informatique, a fait que mes images sont devenus omniprésentes dans ma vie de tout les jours.
Les sorties aussi sont de plus en plus fréquentes. Et le fait d’être en compagnie de personnes passionnées décuple l’envie.
C’est ce mixte de situations qui fait que mes photographies ont changées.
Je me dirige un peu plus vers une photo humaniste que m’inspire des maitres comme Robert Doisneau ou Willy Ronis.
Je continue en parallèle les photos d’architecture, de macro et d’animalier. Mais pour cet ouvrage je présenterai des images plus humaniste avec quelques vues de Paris qui me plaisent. Le choix du noir et blanc pour toutes les images est un choix délibéré, car plus le temps passe, plus je trouve que le noir et blanc a un impact beaucoup plus fort pour ce genre de photographie.
Cette ouvrage est composé de deux parties.
Les images d’hier , » chez jean « , » le marché du Raincy » et » le rémouleur « . Faites dans les années 70, ces sujet ont été réalisés en argentiques, numérisés et traités en numérique.
Les images d’aujourd’hui sont toutes réalisées en numérique et traitées de la même manière.
Ce livre est mon premier, peut être d’autres qui suivront ?
En attendant bonne lecture.
Patrick Plazzi